30 novembre 2009
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"Elle croyait, et je le crois comme elle, que ces habitudes d’endurcissement de coeur à l’égard des animaux les plus doux, nos compagnons, nos auxiliaires, nos frères en travail et même en affection ici-bas ; que ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes sont faits pour brutaliser et pour endurcir les instincts du coeur. Elle croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture, bien plus succulente et bien plus énergique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui aigrissent le sang et abrégent les jours de l’homme."
Lamartine
Lamartine