Il est grand temps de changer ! Végétarisme, vegan, écologie, spiritualité, religions, éthique, amour des animaux, santé, vie alternative et supreme Master Television : tous les sujets intéressants et en plein développement du 21ème siècle ! lovebille@yahoo.fr
"Sa longue enquête sur les chimpanzés l’a rendue célèbre. Grâce à elle, on sait à quel point l’animal est proche de l’homme. A 73 ans, Jane Goodall engage un nouveau combat. Dans "Nous sommes ce que nous mangeons" (Actes sud), elle dénonce les aberrations de l’industrie agroalimentaire et lance un plaidoyer pour une alimentation responsable. En effet, la grande primatologue propose dans ce livre une critique transversale des grandes questions alimentaires de notre époque. Elle accuse la surexploitation des ressources, l’élevage intensif, le ravage des océans, le transport excessif des aliments, et les manières de les produire et de les préparer industriellement tout en les appauvrissant... et propose des solutions immédiates. [...]
La grande primatologue propose dans ce livre une vision transversale des grandes questions alimentaires de notre époque. Sa connaissance biologique et son amour pour les animaux l’amènent à esquisser brièvement l’histoire de l’alimentation de l’homme. Elle célèbre en même temps la diversification culturelle qui s’exprime à travers les mille manières d’agrémenter et de consommer les produits de la nature. [...]
Dans son livre, Jane Goodall dénonce notre "boulimie" occidentale de viande. Elle en énumère les conséquences, comme l’avait déjà fait l’économiste Jeremy Rifkin dans son étude Beyond Beef ("Au-delà du bœuf", Plume Books, 1993, non traduit). Les chiffres qu’ils citent effraient. 1,2 milliard de bœufs, vaches, veaux et moutons destinés à l’abattage vivent sur terre : 100 000 bovins sont abattus par jour aux Etats-Unis, 3 000 000 par an en France. Ce véritable continent d’animaux de boucherie, et la monoculture céréalière qui l’accompagne, occupent 25 % des terres cultivées planétaires. Un tiers des céréales mondiales nourrit le bétail que dévorent un demi-milliard d’Occidentaux trop gras.[...]
Les conséquences ? L’obésité : 6,7 milliards de hamburgers sont vendus aux Etats-Unis chaque année dans les fast-foods. En moyenne, un Américain entre 7 et 13 ans mange 6,2 hamburgers par semaine, presque un par jour. L’eau gaspillée : selon Rifkin, 50 % de l’eau consommée aux Etats-Unis sert à l’élevage. Et le réchauffement planétaire : les déjections et pets des ruminants libèrent chaque année dans l’atmosphère 60 millions de tonnes de méthane, dont la molécule accumule vingt-cinq fois plus de chaleur solaire qu’une molécule de CO2…"
Nous sommes ce que nous mangeons de Jane Goodall - Editeur : Actes sud - Collection : Essais sciences humaines - Parution : 30/01/2008 - Prix public : 22,50€